3e TRIMESTRE : de 6 mois à 9 mois (24 SA à 38 SA)

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Avec le temps et le développement du fœtus, le diaphragme (muscle respiratoire principal) est atteint ; non seulement ce muscle comprime les viscères, et peut ainsi provoquer des nausées et reflux. Généralement, les nausées/vomissement/reflux du dernier trimestre sont purement mécaniques, et résultent de cette compression diaphragmatique sur le système digestif.

Les changements physiques

• À 7 mois, la hauteur de votre utérus est d’environ 28 cm. 
• À 8 mois, il atteint 30 cm et il se rendra jusqu’à 33 cm à 9 mois.
• Vous prenez du poids : environ 4 kilos au cours du 3^e trimestre.
• Votre peau s’étire, ce qui peut causer l’apparition de vergetures…
• Du colostrum, le liquide produit avant l’arrivée du lait maternel, peut s’écouler de vos seins.
• Votre volume sanguin augmente, ce qui peut causer de l’anémie, c’est-à-dire un manque de fer et qui peut occasionner de la fatigue.
• Vous êtes plus souple en raison de vos ligaments qui ramollissent et des articulations de votre bassin qui se relâchent.
• Lorsque vous êtes couchée sur le dos, le poids de l’utérus peut bloquer certains vaisseaux sanguins, ce qui peut vous causer des étourdissements très fréquents lors de séance, avant d’en arriver là prévenez-moi !

Les maux fréquents

La grossesse a des répercussions sur l’ensemble du corps de la femme. Les systèmes cardiovasculaire, digestif, respiratoire, nerveux, reproductif et urinaire sont ainsi touchés. Au cours des prochains mois, il sera donc normal de ressentir une variété de malaises et quelques douleurs.

Si certains symptômes vous préoccupent, prenez-les en note et discutez-en avec votre professionnel de la santé lors de vos rendez-vous. Certains médicaments en vente libre peuvent aider à soulager certains inconforts, mais il est important d’en parler avec un médecin ou un pharmacien avant d’en consommer.

https://naitreetgrandir.com/fr/grossesse/trimestre3/fiche.aspx?doc=grossesse-changements-physiques-maux-courants-courants-3e-trimestre

Le traitement ostéopathique

Lors du dernier trimestre de grossesse, ma prise en charge est double : la première reste à adoucir les douleurs et les symptômes puis la deuxième consiste à accompagner et rassurer la future maman pour ce moment clé : l’accouchement, en complément de tout ce qu’elle a pu apprendre avec sa sage femme, son obstétricien-gynécologue ou sa maternité.

Le traitement ostéopathique à pour but de faciliter :

• la réduction des douleurs
• la réduction du temps de travail lors de l’accouchement,
• la diminution d’interventions médicales sans urgence vitale,
• le mouvement du bébé en siège,
• le déclenchement des contractions menant à un accouchement le plus naturel possible…

Avec la prise de poids de bébé, l’évolution hormonale et posturale de la femme enceinte, les organes sont écrasés ou poussés, la pression s’accumule autant au niveau musculaire, ligamentaire et vasculaire.

Les motifs de consultations

Les sciatalgies (fausse sciatique)

Plus communément appelés « sciatiques », souvent associés à des irradiations dans la fesse, cuisse et mollet du même côté. La posture de la femme enceinte modifie la position du bassin, du pubis et de la colonne. Il est souvent impératif de faire un travail fonctionnel sur le bassin.

Les douleurs pubiennes et du plancher pelvien

Des sensation de tiraillement au niveau du pubis, ce sont souvent les ligaments ultras étirés qui provoqués par une importante imprégnation hormonale. Souvent soulagé par un travail fonctionnel sur le bassin.

Les lombalgies

Le phénomène de compression du diaphragme associé à une évolution rapide et progressif de la posture explique aussi les douleurs de la colonne vertébrale comme les lombalgies par ses accroches musculaires qui se trouvent en parties sur les lombaires, adoucit en ostéopathie.

Les douleurs costales et intercostales

Elles sont souvent expliquée par la position haute de bébé, les tensions au niveau du muscle diaphragmatique ou des mauvaises positions de la maman provoquent des douleurs costale lors de la respiration, facilement diminuée par votre Ostéopathe.

Les douleurs de poignets, doigts et pouces

Le syndrome du tunnel carpien résulte d’une compression du nerf médian au niveau du poignet, entraînant de la douleur et engourdissements au niveau des trois premiers doigts. La ténosynovite de De Quervain résulte d’une inflammation des tendons du long abducteur et du court extenseur du pouce entraînant une douleur entre pouce et poignet. L’inflammation est causée par la rétention d’eau résultant des changements hormonaux. Ces douleurs sont parfois soulagées par l’Ostéopathie mais souvent disparaissent après l’accouchement.

Les douleurs abdominales

Les douleurs pelviennes basses à type de pesanteur sont souvent amenées par le diaphragme, énorme générateur liquidien. Si celui-ci, est opprimé, toute la réorganisation pelvienne viscérale sera comprimée. La vessie par exemple, se retrouve alors prisonnière de toute la croissance utérine qui l’avoisine (toujours la vessie pleine, les réveils nocturnes pour uriner deviennent de plus en plus fréquents). Il y’a un vrai travail global a faire pour décomprimer au mieux le système viscéral et faciliter une meilleure circulation liquidienne.

Les oedèmes du membre inférieur

La compression du diaphragme subit alors des compressions de plus en plus importante car le bébé prend de la place, toutes ces compressions chassent le système liquidienne qui en résulte sur le système vasculaire et lymphatique donnant souvent ce phénomène de jambes lourdes s’associent à l’œdème liquidien qui se niche souvent au niveau des sacro-iliaques douloureuses et provoquent l’apparition de varices. L’Ostéopathie apporte une aide circulatoire, des massages lymphatiques peuvent être conseillés par votre médecin, la fin approche courage !

Les troubles digestifs

Les tensions digestives comprimées peuvent elles aussi provoquer des symptômes comme des reflux gastro-oesophagiens, constipations, diarrhées, acidités, hémorroïdes eux aussi adoucit par l’Ostéopathie.

Votre bébé est en siège ?

Au 8ème mois de grossesse, il se peut que le bébé ne se soit pas encore retourné. Et au lieu d’avoir sa tête vers le bas dans le bassin de sa mère, elle est orientée vers le haut , trois cas de figure sont alors possibles :

• Les fesses en bas : on parle de siège,
• En tailleur : siège complet,
• Sur les fesses avec les jambes vers le haut : siège décomplété.

L’intervention de votre Ostéopathe est de relâcher les tensions tout autour de l’utérus de manière douce afin de laisser un maximum de place au bébé pour qu’il puisse se retourner par lui-même dans les heures ou les jours qui suivent la séance. Ainsi, les techniques pratiquées permettent de laisser la possibilité au bébé de se retourner, surtout si quelque chose l’en empêchait (une tension sous les côtes au niveau du diaphragme par exemple). Par ailleurs, votre Ostéopathe ne va jamais à l’encontre de la nature car nous pensons que si malgré la séance, le bébé ne se retourne pas, c’est qu’il a une bonne raison de ne pas le faire, et mieux vaut donc ne pas le forcer. Les séances sont toujours douces, confortables pour les patientes et jamais douloureuses dans le respect du bébé et de la maman.

Attention, il ne s’agit absolument pas de réaliser une version par manœuvre externe (VME), c’est un acte obstétrical pratiqué par des médecins et sage-femmes en hôpital et sous contrôle échographique.