Le système musculo-squelettique
La motricité
Le développement psychomoteur décrit comment la motricité d’un nouveau-né évolue et se perfectionne au fil du temps. Le développement psychomoteur décrit la prise de contrôle progressive par l’enfant de son système musculaire au fur et à mesure de la disparition de la motricité primaire (réflexes archaïques), de la maturation du système nerveux central, de la progression de son éveil, et de la répétition de ses expériences motrices.
Vous trouverez ici des détails sur les grandes étapes du développement psychomoteur de l’enfant.
Remarque : La tête de bébé doit toujours être maintenue, et ce même s’il commence tout juste à la tenir. Il faut assurer un maximum de maintien pour qu’il puisse être détendu et à l’aise dans vos bras. Ne pensez pas qu’en ne tenant pas la tête cela va lui permettre de muscler sa nuque plus facilement. La meilleure manière pour qu’il muscle sa nuque est la motricité libre et le mettre sur le ventre sous surveillance.
La motricité libre
La motricité libre consiste à laisser libre cours à tous les mouvements spontanés de l’enfant sans les lui enseigner. Elle se base sur l’idée que, aussi bien les contraintes empêchant l’enfant de bouger, que les incitations trop précoces à accomplir des gestes non maitrisés par l’enfant, retardent son développement ou son autonomie
Vous trouverez ici plus de détails sur la mobilité libre. Vous trouverez ici plus de détails sur les liens entre méthode de Montessorri et motricité libre.
A quel âge ?
Chaque enfant a sa propre motricité, qu’il va acquérir à son rythme !
Ma phrase fétiche : « il faut qu’il marche entre 12 et 18 mois ».
Après il est vrai que les professionnels de santé se basent la dessus :
Tiré du livre : « Accompagnement de l’enfant dans les activités d’éveil et de la vie quotidienne »
Tant qu’un bébé n’a pas acquis telle ou telle position, on ne le met pas dans cette position.
On ne met pas bébé assis dans un canapé calé avec des coussins, il va souvent basculer d’un côté ou de l’autre et ne pourra pas interagir avec son environnement.
On ne met pas bébé debout, il est normal qu’il pousse sur les jambes car il déclenche un réflexe de la voûte plantaire provoquant une pression contre la surface. Cela peut augmenter une hypotonie axiale. Par contre, il est possible de le mettre en position semi-assise contre les parents car il est maintenu et possède donc un renfort qui lui soutient la colonne vertébrale.
On respecte donc le rythme du bébé et on n’anticipe pas ses acquisitions motrices !
Le traitement ostéopathique
Votre Ostéopathe réalisera un travail sur la posture de votre bébé et au niveau du crâne. Ce travail permettra à votre enfant de mieux se mouvoir, en particulier au niveau de ses articulations. Votre Ostéopathe ira voir les articulations des membres inférieurs (pieds, chevilles, genoux, hanches), les articulations des membres supérieurs (poignets, coudes, épaules) et la colonne vertèbrale.
Si des blocages sont déjà présents, suivre les conseils de stimulation est primordiale afin que le travail soit poursuivi par les parents à la maison. Si cela ne suffit pas, de la kinésithérapie voire de la podologie peuvent être recommandée.
Les accessoires de motricité
Le cale tête (anti-tête plate)
A bannir !! Il limite les mouvements de la tête et accentue la plagiocéphalie et/ou la brachycéphalie.
Le cocoon à baby
A éviter ! Il limite les mouvements de la tête, des membres et du tronc. Il accentue les déformations crâniennes, il amène le corps du bébé en flexion, gêne le système digestif et les voies respiratoires.
La balancelle et le transat
A utiliser occasionnellement, il limite voire empêche les mouvements et accentue aussi les déformations crâniennes. Il est parfois indispensable quand le parent a besoin d’avoir les mains libres.
Le trotteur et le youpalala
A bannir !! Dangereux, empêche la bonne acquisition de la marche, entraine une hypertonicité axiale (nourrisson cambré, raide, mouvement en arrière, membres en arrière, marche sur la pointe des pieds).
Mes conseils de premières chaussures
- Pas de chaussures avant l’acquisition de la marche
- Laisser l’enfant être pieds nus autant que possible
- Le modèle idéal serait à scratch, plus simple que les lacets, maintenant bien la cheville sans la comprimer avec une semelle semi-rigide antidérapante.
- Test de la serpillière pour connaitre la souplesse des chaussures.
- Les chaussures doivent être remplacées très fréquemment, mieux vaut acheter un modèle moins cher que l’on changera régulièrement afin de suivre au plus près la croissance du pied
- Mieux vaut consulter si l’enfant présente encore une déviation des chevilles ou des genoux après trois ans (par exemple s’il marche sur la pointe des pieds, que ses pieds sont orientés vers l’intérieur ou que ses genoux se touchent).
Choisir leurs premières chaussures : https://www.youtube.com/watch?v=QMLU5kbL2oc